🎟️ 2 Euros Présidence Francaise Union Européenne 2008 Faute De Frappe
EUROPIONNERS 2006 EU HUB!*Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens. *Devise:"In varietate concordia"(latin: Unie dans la diversité).*Unie dans la diversité: l'Union Européenne (UE) se compose de 27 pays européens qui partagent les mêmes valeurs démocratiques et se sont engagés à travailler ensemble pour la paix et la prospérité.
Laquestion mérite d’être posée au regard du tonnerre d’applaudissements constatés ce 24 août 2022 au passage de son portrait à l’occasion de la présentation du rapport synthèse des Assises Nationales. Les organisateurs de la cérémonie ont eu l’idée de faire passer devant le public les portraits des présidents qui se sont succédé à la tête du pays depuis 1958.
France Dessin commémoratif : présidence française du Conseil de l’Union européenne au deuxième semestre 2008 Description : la pièce comporte l’inscription suivante : « 2008 PRÉSIDENCE FRANÇAISE UNION EUROPÉENNE RF ». La marque d’atelier et la marque du graveur figurent au-dessous de l’inscription, respectivement à gauche et à droite.
Leretour du casse-tête institutionnel va miner la présidence française de l'UE à compter du 1er juillet et priver le président d'un de ses meilleurs slogans : l'Europe a cessé de se
Cequi ressort de cette analyse c’est que, pour l’opinion publique, la question de la gouvernance européenne dans la crise ne se pose qu’au cours du deuxième semestre 2008, au moment où la France exerce la présidence de l’Union. Il est donc légitime de poursuivre notre réflexion par un regard jeté sur cette présidence.
Présidencefrançaise du Conseil de l'Union européenne du 1er au 31 décembre 2008 2 euro dessinée par Philippe Starck Frappée à 5000 exemplaires Monnaie de Paris Sous blister Merci. Cordialement .
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Caractéristiquesdes pièces de 2 euro Française. Le dessin représente un arbre stylisé dans un hexagone, représentant la France, entouré par la devise nationale de la France LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ. Le tout est entouré des 12 étoiles du drapeau européen, sur l’anneau extérieur, sur un entrecroisement de lignes, entre lesquelles est indiqué le millésime
pIo0. Quelle réponse à la crise financière ? 1Nous nous concentrerons ici sur la maîtrise de la crise financière par la présidence française au cours du second semestre de 2008, laissant de côté le dénouement de la crise de ratification largement dans les mains du gouvernement irlandais, les questions de politique étrangère européenne dont le conflit géorgien, le chantier du pacte de l'immigration, mais aussi le travail important que la France a entrepris sur le paquet énergie-climat. Nous analyserons également la qualité de la coopération franco-allemande en temps de crise. La crise financière pose quatre défis 2Face à l'accélération dangereuse de la crise financière internationale, l'Union européenne et la présidence du Conseil ainsi que la Commission se sont vus confrontées à quatre défis 3- gérer la crise à court terme pour conjurer les plus grands risques d'un krach sous forme de crise systémique suite à des faillites de grandes banques ou compagnies d’assurance et mettre en place une coordination entre les gouvernements européens ainsi qu'entre ces derniers et la Banque centrale européenne afin d'éviter un chacun pour soi’, c'est-à-dire des mesures unilatérales avec des effets externes négatifs pour d'autres pays sous forme de jeux non coopératifs’ entre les Etats membres de l'Union européenne ; 4- trouver une réponse européenne appropriée en matière de politique macroéconomique face au retournement de la conjoncture qui frappe la plupart des Etats membres, notamment les 15 pays de la zone euro, tous entrés en récession ; 5- adapter et réformer le cadre réglementaire pour le secteur financier européen pour éviter qu'une crise d'une telle ampleur puisse se reproduire ; 6- exercer un co-leadership européen au niveau global pour contribuer à une régulation efficace des marchés financiers internationaux. 7Quel est le bilan, certes très provisoire, qu'on peut établir de la présidence française, à l’issue du Conseil européen des 11 et 12 décembre à Bruxelles ? Gestion de crise à court terme effets positifs d’une action concertée Coordination grâce à la multiplication de sommets 8On constate un large consensus parmi les observateurs européens, y compris en Allemagne, sur le caractère énergique et efficace de la gestion à court terme de la crise financière. La décision du président Sarkozy de gérer cette crise au sommet » – en organisant toute une série de réunions au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne et de la zone euro – était sûrement la bonne, vu la gravité des problèmes et l’importance politique des décisions à prendre. Il y avait un vrai risque que les Etats membres de l’Union passent d’une phase de non-coordination à une logique de conflit », selon l’ancien ministre italien des finances et ancien membre de la Banque Centrale Européenne, Thomaso Padao-Schioppa La Croix, 22-10-08, après le 15 septembre faillite de la Banque Lehmann Brothers et jusqu’au 12 octobre sommet européen des pays de l’Eurogroupe plus le Royaume-Uni. Gestion de la crise financière au sommet » 2008 4 octobre Sommet des membres européens du G8 au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement à Paris 12 octobre Sommet des pays de la zone euro + Royaume-Uni au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement à Paris 15-16 octobre Séance du Conseil européen sur la crise financière à Bruxelles 7 novembre Sommet informel des chefs d’Etat et de gouvernement à Bruxelles pour préparer le sommet du G20 à Washington 15 novembre Sommet du G20 à Washington 26 novembre Conseil des ministres franco-allemand à Paris 11-12 décembre Conseil européen à Bruxelles Accord politique le 12 octobre sur la garantie des dépôts bancaires 9Grâce à ces rencontres au sommet répétées et à format variable, des décisions nationales en matière de garantie des dépôts bancaires des épargnants ont pu être coordonnées pour éviter que le scénario irlandais fasse école, le gouvernement irlandais ayant attiré des flux de capitaux énormes surtout en provenance de la Grande Bretagne en garantissant unilatéralement tous les dépôts bancaires, y compris des non irlandais. Un accord politique a pu être trouvé à l'occasion du sommet de la zone euro le 12 octobre sur des garanties publiques du crédit interbancaire et des mesures de recapitalisation des banques, le plan de sauvetage britannique ayant servi de modèle. 10Les chefs d’Etat et de gouvernement des pays européens membres du G8 réunis le 6 octobre s'étaient déjà déclarés prêts à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la stabilité du système financier – que ce soit par l’injection de liquidités en provenance des banques centrales, par des mesures ciblées sur certaines banques ou par des dispositifs renforcés de protection des dépôts… En prenant ces mesures, nous constatons la nécessité d’une coordination et d’une coopération étroites au sein de l’Union européenne » déclaration du président de la République française, 6-10-08. Par ailleurs, les 27 Etats membres se sont mis d’accord pour relever la garantie des dépôts bancaires de 20 000 € actuellement à 50 000 € en 2009 grâce à une modification de la législation européenne en vigueur. 11Ces mesures et déclarations communes montrent le passage réussi du stade des réactions purement nationales à la crise vers la coordination des politiques nationales au niveau européen, dont le mérite revient à la présidence française. L’Allemagne s’oppose à un Plan Paulson’ européen… 12Une autre proposition, d'origine néerlandaise, en vue d'une communautarisation partielle de la réponse européenne, appuyée par la France, s'est heurtée, par contre, à un refus catégorique de la part de l'Allemagne. Il s'agissait de l'idée de créer un fonds européen selon le modèle du plan américain du ministre des finances, Henry Paulson, permettant de racheter des titres toxiques’ des banques afin de restaurer la confiance et de relancer le crédit interbancaire. Hormis le problème qu’aurait soulevé la mise en place en peu de temps d’un fonds européen géré par la Commission ?, le gouvernement allemand n'était tout simplement pas prêt à prendre des risques budgétaires largement incalculables pour montrer une solidarité européenne sans faille. 13L'idée d'une garantie de sauvetage bail out » allemand pour des banques étrangères était d'autant plus mal vue, surtout par le ministre fédéral des Finances Peer Steinbrück, que les acteurs allemands avaient l'impression, à ce moment-là, que les banques allemandes seraient moins frappées par la crise des subprimes que d'autres banques européennes. Dans une interview accordée au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung du 29 octobre, P. Steinbrück s'expliquait de la manière suivante Un gros fonds européen de sauvetage était hors de question pour nous, parce que l'Allemagne aurait dû payer la majeure partie tout en ayant un contrôle trop limité ». Ceci avait lieu avant la faillite potentielle de la banque immobilière allemande Hypo Real Estate, qui a mis tout l'Eurosystème au bord du gouffre selon l'analyse du PDG de la Deutsche Bank, Josef Ackermann, mise en avant au cours d’un débat Münchner Runde » diffusé par la télévision bavaroise Bayerisches Fernsehen le 2 décembre. La perspective de l’année électorale 2009 en RFA n'a pas non plus incité à la prise de risques inconsidérés en matière budgétaire. … et la France accuse l’Allemagne de faire cavalier seul 14Ce refus initial du gouvernement allemand de jouer collectif – la garantie politique illimitée des dépôts bancaires des Allemands fut prononcée par la chancelière Merkel et son ministre des Finances sans concertation européenne préalable – a provoqué des critiques tous azimuts en France, y compris dans les rangs du gouvernement et de l'Elysée. Dans son édition du 11 octobre, par exemple, le quotidien Le Monde titrait Agacé par les critiques, Berlin se défend de ne pas jouer assez européen dans la crise ». Concertation étroite entre Conseil, Eurogroupe et BCE… 15Un point fort de gestion de crise au niveau européen était sans doute le dialogue et la concertation très étroits entre le Conseil, notamment les représentants de la zone euro, et la Banque Centrale Européenne quand il s'est agi de procurer très rapidement la liquidité monétaire nécessaire pour combler les trous laissés par le dessèchement du crédit interbancaire. On pouvait se croire à mille lieues des échanges parfois acerbes du passé entre le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, et le président de la BCE, Jean-Pierre Trichet sur la gouvernance de la zone euro. … et rétablissement de la confiance interbancaire 16La gestion de crise au niveau européen a clairement donné des résultats. On a pu éviter une panique et un assaut’ des banques par leurs clients excepté pour la banque britannique Northern Rock, aucune banque à risque systémique n’a fait faillite, et la confiance interbancaire semble avoir été partiellement rétablie, vu le resserrement de l'écart entre l'évolution du taux de l'Euribor Euro Interbank Offered Rate et le taux directeur de la Banque Centrale Européenne BCE, qui reflète fidèlement les primes à risques dans les marchés monétaires pour les prêts interbancaires. Taux Euribor prêts interbancaires et taux directeur de la BCE en 2008 Sources Euribor et BCE taux directeur. Réaction rapide pour réduire les déséquilibres hors de la zone euro 17On peut constater une autre réaction rapide et efficace les Européens ont réussi à se mettre d'accord pour relever à 25 milliards € au lieu de 12 milliards € le plafond des prêts que l’Union peut mettre en place pour réagir face à des déséquilibres graves de la balance des paiements des Etats membres en dehors de la zone euro en vertu de l'article 119 du Traité CE. Cette décision politique, adoptée à l'occasion du sommet informel des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, a reçu un fort soutien du Parlement européen. C'est surtout la Hongrie qui a profité de ce dispositif, avec l'octroi d'un prêt de 6,5 milliards € le 4 novembre 2008 pour stabiliser sa situation macroéconomique Différends sur la notion de gouvernance économique » 18Des différences, notamment avec l’Allemagne, sont apparues par contre quand la présidence française a voulu profiter des circonstances pour pousser l’idée de faire de l'Eurogroupe une sorte de gouvernement économique de l'Union bien identifié », comme le formulait le président Sarkzoy devant le Parlement européen le 21 octobre 2008. Et il avait précisé Et dans mon esprit d’ailleurs, le vrai gouvernement économique de l’Eurogroupe, c’est un Eurogroupe, qui se réunit au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement ». La République fédérale, qui a toujours eu une vision plus modeste que la France quant aux fonctions de l'Eurogroupe, a rapidement, et avec de bonnes raisons, fait échec à cette tentative qui comportait le risque de créer une division profonde au sein de l'Union entre les membres et les non-membres de la zone euro. Relance européenne La France y travaille. L'Allemagne y réfléchit » – une question d’approche plus que de rythme Le Conseil ECOFIN adopte le 2 décembre un plan de relance… 19Le bilan paraît plus contrasté quant aux tentatives de définir une réponse concertée en matière de politique fiscale ou économique. Lors de sa conférence de presse conjointe avec Angela Merkel à l’occasion du Conseil des ministres franco-allemand du 24 novembre à Paris, Nicolas Sarkozy résume en ces termes les différences foncières d’approche entre la France et l’Allemagne La France y travaille. L'Allemagne y réfléchit ». Bien sûr, les ministres des Finances au sein du Conseil ECOFIN se sont mis d'accord lors de leur réunion le 2 décembre 2008 pour soutenir un paquet de mesures pour stimuler la demande de l'ordre de 1,5 % du produit intérieur brut de l'Union selon les axes prévus par une communication de la Commission européenne du 26 novembre. Celle-ci proposait aux Etats membres de s'entendre sur un ensemble de mesures budgétaires coordonnées à mettre en œuvre immédiatement, qui doivent être prises en temps voulu, ciblées et temporaires » de l'ordre de 170 milliards € financés par les budgets nationaux et de 30 milliards € financés par la Banque Européenne d'Investissement BEI et par le budget européen COM2008 800 final. … mais c’est un assemblage de mesures nationales 20Or, ce plan de relance est surtout un collage de mesures nationales qui avaient souvent déjà été annoncées par les gouvernements nationaux. Et, comme le souligne le quotidien allemand Financial Times Deutschland, ce plan suscite la colère de Berlin » 26-11-08. Le gouvernement allemand ne se sent nullement obligé à revoir ses dépenses à la hausse au-delà des décisions prises au Bundestag le 4 décembre et au Bundesrat le lendemain ; elle s'additionnent à 32 milliards € et représentent 1,2 % du PIB, selon le gouvernement. L’Allemagne peu encline à répéter les erreurs du passé 21Il faut bien se rendre compte que les gouvernements de l'UE ne font pas le même diagnostic sur l'ampleur et/ou la durée possible de la crise économique et qu'ils n'ont surtout pas la même grille d'analyse cognitive quant aux effets de divers instruments économiques disponibles. En RFA, par exemple, les effets pro-cycliques du Programme d’investissements pour le futur » Zukunftsinvestitionsprogramm de 1978 ont laissé des traces profondes dans la mémoire des acteurs et des économistes allemands et incitent fortement aujourd’hui au scepticisme. La RFA a payé un prix fort en termes de détérioration durable des budgets publics sans avoir pu engranger les effets anticycliques espérés. Les économistes du Conseil des experts pour l'examen de l’évolution économique globale Sachverständigenrat zur Begutachtung der gesamtwirtschaftlichen Entwicklung – le Conseil des Sages – plaident, eux, pour une politique de croissance qui ne met pas l'accent sur la consommation, mais plutôt sur l'investissement public et qui mobiliserait 0,5 à 1 % du PIB rapport annuel 2008/09. 22Or, c'est précisément sur l'investissement public que mise aussi le gouvernement français y ajoutant tout un bouquet d’autres mesures pour éviter la dégradation de la compétitivité économique internationale provoquée par les programmes mettant l’accent sur la consommation à l’instar de la relance de 1973 sous la présidence de Giscard d'Estaing et en 1981 au début du premier septennat de François Mitterrand. Désaccord franco-allemand sur une hausse massivedes dépenses publiques 23Mais s’il y a apparemment une certaine concordance sur la priorité à l’investissement, les gouvernements de la RFA et de la France, dont les deux économies représentent presque 50 % du PIB de la zone euro, ne sont pas sur la même longueur d'onde quant à l'urgence d'une augmentation massive de la dépense publique pour stimuler l'activité économique. Tandis que Nicolas Sarkozy annonçait un nouveau plan de relance le 4 décembre, d'une ampleur de 26 milliards €, soit 1,3 % du PIB national selon le gouvernement français, la chancelière allemande avait reporté une décision sur des mesures supplémentaires au mois de janvier 2009 afin d'avoir un diagnostic plus clair sur la gravité de la récession, même si les pressions politiques pour relancer la demande montent fortement aussi bien à l'intérieur du pays qu'à l'étranger. A l’issue d’une consultation nationale des acteurs et experts sommet économique » du 14 décembre sur l’évolution de la situation et les remèdes à envisager, le gouvernement fédéral a annoncé qu’il envisageait désormais un deuxième paquet de mesures pour la fin janvier. 24Or, les différences entre les deux pays sont moins prononcées qu'il y paraît à première vue. Une étude du think tank bruxellois Bruegel, consacrée à l’estimation de l'ampleur des mesures de croissance adoptées par les treize économies les plus importantes de l'UE, fait un calcul différent de celui des gouvernements allemand et français Les mesures de relance décidées en RFA sous forme de réduction de taxes et sous forme de dépenses nouvelles au delà des stabilisateurs automatiques s'élèveraient à 14,8 milliards € ou 0,58 % du PIB Saha/von Weizsäcker, 2008. Or, ceci est très proche de l'effort français qui s'élèverait non pas à 26 milliards €, mais à 14,3 milliards € ! En termes absolus, la RFA se retrouve ainsi au deuxième rang des pays européens, derrière le Royaume-Uni 17,1 milliards € ; en termes de pourcentage du PIB, la RFA occupe le quatrième rang derrière l'Espagne 1,1 % du PIB, le Royaume-Uni 1,0 % du PIB et la France 0,72 % du PIB. La différence entre l'effort allemand et l'effort français est donc seulement de l'ordre de 0,14 point en % du PIB. Or, les reproches mutuels échangés entre les responsables et les commentaires dans les médias des deux pays pourraient laisser croire qu'il s'agit d'une approche fiscale complètement différente dans les deux pays… L’Allemagne contre une surenchère » dans la relance 25Néanmoins, la France se retrouve en ce moment avec le Royaume-Uni pour défendre un plan de relance le plus ambitieux possible, et les deux pays envoient des signaux de mécontentement très clairs à la RFA en l'ayant exclue d'une rencontre au sommet entre Gordon Brown, Nicolas Sarkozy et le président de la Commission, Barroso, le 8 décembre 2008 à Londres. Les responsables allemands se montrent, quant à eux, très critiques vis-à-vis de la surenchère des programmes de relance aussi bien au niveau européen qu'au niveau du débat politique interne en RFA. Le ministre des finances, P. Steinbrück, parle, dans une interview accordée à l'hebdomadaire Newsweek 15-12-2008, d'une guerre de surenchère » bidding war et met en garde contre une politique qui brûlerait de l'argent sans effet significatif » et qui porterait les dettes publiques à un niveau tel que toute une génération en souffrirait. Le diagnostic économique qui sous-tend ce positionnement est clairement décrit par le ministre. C'est la croissance financée par des déficits pendant des années, voire des décennies, qui est à l'origine de la crise financière Est-ce la même faute que tout le monde va refaire soudainement à cause de toute cette pression publique? », s'interroge-t-il. 26Le gouvernement allemand, qui dispose de nettement plus de marges budgétaires que la France et le Royaume-Uni, se range donc dans le camp des pays qui veulent limiter les déficits comme la Pologne ou qui ont perdu toutes marges de manœuvre budgétaire comme la Hongrie, la Grèce et l'Irlande. On s'est juste mis d'accord des deux côtés du Rhin pour s'opposer à une baisse généralisée de la TVA une des suggestions de la Commission Barroso, et pour plaider ensemble pour une interprétation très souple des critères du Pacte de Stabilité et de Croissance, ainsi que pour une application moins stricte de contrôles des aides d’Etats par la Commission. Cette approche commune trouve son expression dans un article commun de la chancelière Merkel et du président Sarkzoy dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung du 26 novembre 2008 et intitulé La croissance ne peut pas attendre » Der Aufschwung kann nicht warten ». Dans le quotidien français Le Figaro, qui le publiait également dans l’édition du même jour, il était intitulé Nous ne pouvons pas attendre ». Un risque de sape des fondements mêmes du marché unique 27On aurait pu attendre mieux des deux poids lourds économiques de l’Union que de saper les fondements de l’Union monétaire et du marché unique en prônant l’assouplissement des règles communautaires. Car dans un tel scénario, la Commission risque vite d’être transformée en bouc émissaire quand elle se verra contrainte de faire appliquer les règles du marché unique en matière de concurrence et quand elle devra veiller à ce que les Etats membres n’abusent pas des aides publiques pour fausser la concurrence. La levée des boucliers en France, lorsque la Commission a émis des réserves contre le plan français de recapitalisation des banques, en dit long. L’Allemagne se méfie du laxisme budgétaire français… 28Il aurait sans doute été plus facile pour la France d’entamer des débats sérieux sur la coordination des politiques fiscales avec le partenaire allemand si les gouvernements successifs à Paris n’avaient pas acquis la réputation, bien méritée, d’un laxisme budgétaire permanent depuis des années. Celui-ci nourrit une certaine méfiance des milieux politiques et économiques allemands par rapport aux suggestions et demandes françaises en matière de relance par l'augmentation des déficits publics. … et craint le spectre d’un scénario à la japonaise 29Etant donné la très grande marge d’incertitude quant à l’ampleur de la crise économique actuelle, l’attitude prudente du gouvernement allemand peut se défendre. Quels seraient en effet les instruments budgétaires disponibles en France et dans les autres pays de l’Union qui misent sur une relance par le déficit au cas ou la crise s’aggraverait ou se prolongerait ? Ne risque-t-on pas un scénario à la japonaise où des mesures de relances répétées n’ont pas vraiment eu les effets escomptés, et ont au contraire porté la dette publique japonaise de 69 % du PIB en 1990 vers un sommet vertigineux de 183 % du PIB en 2008 Bundesministerium der Finanzen, Monatsbericht, juin 2004 ? Régulation des marchés financiers européens et internationaux un leadership européen non encore affirmé 30Le débat autour de la régulation des marchés financiers s'est ordonné autour de trois axes principalement 31- améliorer ou développer des règles et normes européennes 32- améliorer la supervision et la coopération des superviseurs pour garantir une application efficace de ces règles 33- soumettre tous les acteurs financiers mondiaux à une réglementation pour abolir des zones d'ombre et territoires non-régulés. Accord pour améliorer l’efficacité de l’information… 34En matière de réforme de la régulation des marchés financiers, les Européens ont pu se mettre d'accord sur le principe d'une amélioration de la transparence, aussi bien au niveau de l'information sur des produits financiers hypercomplexes qu'au niveau de la transparence des bilans bancaires pour que les risques ne soient pas cachés en dehors du bilan. Un accord de principe a également pu être trouvé sur une règlementation du travail des agences de notation, et la Commission a désormais soumis sa proposition de règlement qui a de bonnes chances d'être adoptée rapidement COM2008 704 final. De cette manière, les leaders européens tirent les conséquences d'une leçon cruciale de la crise présente, à savoir que l'hypothèse de l'efficacité de l'information sur les marchés financiers – le fondement central de l'approche dérégulatrice – ne tient pas debout Filc, 1997. … et pour réduire les risques 35Au-delà de l'amélioration de la transparence, il s'agit bien de la réduction des risques. Ceci passe, entre autres, par des obligations plus strictes en matière de fonds propres des banques. Le Conseil ECOFIN a réussi à définir une orientation générale le 2 décembre, qui prévoit entre autres un encadrement plus strict des pratiques de titrisation en exigeant d'une banque émettrice de conserver dans son bilan 5 % des risques transférés ou vendus aux investisseurs afin d'inciter les banques à une analyse plus rigoureuse des risques. Une adoption de cette réforme en première lecture avant la fin de la législature paraît possible, même si le Parlement européen aimerait relever à 10 % la part des titres que la banque émettrice doit conserver dans son bilan. Désaccords sur une supervision bancaire à l’échelon européen… 36Un autre volet important concerne la supervision du secteur bancaire et de l'assurance. Un chantier principal au niveau communautaire est la directive sur la solvabilité des compagnies d'assurance Solvabilité II » qui vise à fondre 14 directives communautaires existantes en un seul acte juridique. Le point qui a fait le plus débat est celui de la supervision de groupe, soulevant la question cruciale du degré de coopération entre superviseurs nationaux, voire de la centralisation de la supervision de groupes présents dans plusieurs pays membres. Force est de constater que la crise n'a pas incité les gouvernements européens à revoir leur approche en matière de supervision des banques et des compagnies d'assurances. Une approche de supervision au niveau européen de ces marchés hautement intégrés n'a toujours pas fait son chemin. Ni la présidence française, ni la Commission n’ont saisi l'occasion créée par la crise financière pour essayer de faire sauter des verrous contre une supervision effective au niveau européen. Ce qu'on peut attendre de la directive Solvablité II » ne dépasse donc pas l'alignement des règles applicables aux assureurs sur les règles en vigueur pour le secteur bancaire Bâle II ». … qui seront lourds de conséquences … 37L'Europe risque donc de rester fractionnée en matière de supervision bancaire et financière – ce qui serait un succès formidable de l’esprit de clocher national attaché à une souveraineté devenue irréelle dans un marché financier mondial. Le fait que la présidence française n’a pas profité du policy window » créé par la crise financière pour faire pression sur les pays membres le plus hostiles à une gouvernance efficace européenne de la supervision des banques et des assurances pourrait se révéler lourd de conséquences pour les Européens. … car ils inhibent l’émergence d’un leadership européen 38Une législation ambitieuse en matière de réglementation des marchés financiers au niveau européen peut être considérée comme une condition préalable pour un rôle de leadership européen au niveau mondial. Le président Sarkozy a habilement tiré profit de l'absence de leadership américain de la part d'une administration Bush en fin de mandat pour appeler à un sommet international, sous la forme d'un G20, qui a eu lieu le 15 novembre à Washington, une rencontre qui avait été préparée du côté européen par un sommet informel. G20 les Européens imposent l’idée d’une régulation plus efficace des marchés financiers… 39Le document publié à la fin du G20 porte des traces importantes des revendications européennes. Les Européens ont pu faire valoir leur point de vue sur un certain nombre de points centraux en premier lieu la nécessité de soumettre l'ensemble des acteurs des marchés financiers à une régulation et supervision efficace ». Dans la déclaration du sommet européen du 7 novembre, on pouvait lire une définition plus explicite Aucune institution financière, aucun segment de marché, aucune juridiction ne doit échapper à une régulation proportionnée et adéquate ou au moins à la surveillance ». Cette position d'un renforcement de la régulation des marchés financiers internationaux avait déjà été défendue par le gouvernement allemand lors du G8 à Heiligendamm en juin 2007. Or, une telle approche n'était pas partagée par le Royaume-Uni dont le ministre des finances de l'époque, Gordon Brown, défendait des idées plus libérales et dérégulatrices… 40Ensuite, le document final du G20 à Washington plaide en faveur d'un renforcement de la coordination des régulateurs au niveau mondial, la nécessaire réforme des institutions de Bretton Woods, l'harmonisation incontournable des normes comptables ou encore la révision des pratiques en matière de rémunération du management pour éviter l'incitation à la prise de risques inconsidérés. … et la relance des négociations dans le cadre du cycle de Doha 41Ce qui paraît plus important les participants au sommet ont non seulement dressé une liste d'actions hautement prioritaires, mais ils ont également donné des instructions de travail à leurs ministres des Finances qui doivent préparer un autre sommet des G20 qui se tiendra à Londres au mois d'avril 2009. En même temps, les participants ont souscrit à une auto-obligation de rejeter le protectionnisme et de relancer les négociations dans le cadre du cycle de Doha de l'OMC. Mais la France fait cavalier seul 42Sur ce dernier point, force est de constater que le bilan de la présidence française paraît plutôt décevant. Dans une situation de crise profonde où la tentation du protectionnisme est omniprésente malgré les déclarations solennelles, un rôle de leadership européen implique que l'UE soit prête à contribuer disproportionnellement à la production d'un bien collectif comme la liberté du commerce international pour éviter une érosion du régime du commerce mondial. Le discours tenu par le président Sarkozy depuis des mois sur la nécessaire réciprocité » des concessions mutuelles à faire pour conclure le cycle de Doha n'est décidément pas à la hauteur des défis de la situation actuelle. 43Quelles leçons peut-on tirer des expériences de la présidence de ces derniers mois – du point de vue allemand ? 44L'Union européenne s'est montrée capable, après une phase de réactions nationales de mi-septembre jusqu'au début d'octobre – faute de cadre d'action et d'un script’ en place au niveau européen – d'arriver à des décisions importantes pour arrêter la spirale infernale d'une perte de confiance généralisée au sein du système financier et d’un chacun pour soi au niveau des réactions politiques des Etats membres de l’Union européenne. Le mérite en revient largement à la présidence française qui a su donner une impulsion forte pour organiser la coopération européenne et pour éviter le pire. 45Par contre, des points de discorde s'accumulent sur la rapidité et l'ampleur des relances nationales et/ou d'une relance concertée au sein de l'UE, notamment entre la France et la RFA. Il ne s'agit pas seulement d'une différence de style – volontarisme contre prudence et invocation du principe de subsidiarité – mais de divergences de fond quant à la bonne doctrine économique à suivre. Et ces divergences sont solidement ancrées dans les cultures politiques et économiques des deux pays. 46La France, qui avait ces derniers années une position inconfortable en dehors du mainstream européen’ en matière de régulation économique et sociale au niveau communautaire Schild, 2008 et en ce qui concerne le rôle et l'activisme souhaitable des pouvoirs publics nationaux et européens, se retrouve aujourd'hui dans une situation inespérée. L'idée d'une Europe régulatrice et interventionniste a visiblement gagné beaucoup de terrain. La vague néolibérale, qui dominait les débats et les politiques économiques depuis la fin des années 1970, semble bel et bien terminée. Le curseur des politiques économiques se déplace vers la gauche. La France pourrait donc retrouver une position plus centrale au niveau européen, pourvu qu'elle ne cède pas à la tentation de brûler de l'argent public pour allumer des feux de paille sans effets durables sur la conjoncture économique et sans effets pour l'amélioration de sa compétitivité économique internationale sur le long terme. Une ambition française d'un leadership européen doit être bâtie sur une base économique et budgétaire saine, solide et exemplaire – on en est loin en ce moment. L’incompréhension de l’approche allemande tendon d’Achille de la stratégie française 47Si la France veut garder un rôle de premier plan dans la gestion de la crise économico-financière et dans la préparation des règles et normes nouvelles aux niveaux européen et international, le président Sarkozy serait bien conseillé de revoir sa stratégie envers la RFA. Le fait de lancer des initiatives européennes sans concertation préalable avec son partenaire le plus important pour les enterrer ensuite quand elles rencontrent un refus catégorique de la part de l'Allemagne par exemple l'institutionnalisation des sommets de l'Eurogroupe ou pour les voir vidées de leur substance Union de la Méditerranée ne sert nullement les intérêts français. Le seul effet est de saper la confiance mutuelle entre les plus hauts responsables politiques et administratifs des deux pays. 48Historiquement, une des fonctions importantes de la relation privilégiée entre la France et la RFA fut celle d'une gestion de crise à l'intérieur de l'Union, un rôle qui a pu être assumé vers la fin de la présidence allemande en 2007 pour relancer ensemble le processus de la réforme des traités. Aujourd'hui, force est de constater que les relations entre nos deux pays faisaient plutôt partie des problèmes et non pas des réponses face à une crise d'une ampleur historique. Or, l'Europe a besoin plus que jamais que les dirigeants de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni accordent leurs violons pour concevoir et promouvoir une stratégie à long terme qui jette les bases d'une refondation et d'une régulation effective du système financier international. 49L'Europe a fait ses preuves dans la gestion immédiate de la crise, mais un long chemin reste devant nous pour développer une réponse stratégique à long terme. Ceci n'est pas possible sans un leadership politique collectif. Et celui-ci, ceci est une autre leçon de la crise, ne peut pas être attendu de la part de la Commission européenne. Ce sont donc d'abord les grands pays et les poids lourds économiques de l'Union qui sont appelés à assumer ce rôle.
Cet article date de plus de dix ans. La Cour des Comptes vient de rendre un rapport sur le coût de la présidence française de l’Union au dernier semestre 2008. On y apprend qu’entre juillet et décembre 2008, la France a dépensé près de 175 millions d’euros. La cour des comptes pointe notamment du doigt le sommet de l’Union pour la Méditerranée. Il s’est tenu en juillet 2008 au Grand Palais à Paris. Coût de cette seule journée environ 16,6 millions d’euros ! Article rédigé par Publié le 01/11/2011 2300 Mis à jour le 02/05/2014 1226 Temps de lecture 2 min. C’était le grand projet de Nicolas Sarkozy le sommet de l’Union pour la Méditerranée. Une réunion avec les dirigeants de 44 pays, le dimanche 13 juillet au Grand Palais à Paris. _ Parmi les invités présents le président syrien Bachar Al Assad et le premier ministre israélien Ehoud Olmert. Trois heures de rencontre pour un coût total de 16,6 millions d’euros ! C’est la cour des comptes qui le dit dans un rapport. 1 million euros rien que pour le dîner ! On aurait même installé une douche pour le chef de l’Etat pour un prix de euros. Le porte-parole du Quai D'Orsay, Bernard Valero souligne que la France ne dispose plus à Paris de centre de conférences internationales. “Faute d'infrastructure dédiée dans la capitale, nous avons dû aménager, de manière ponctuelle et provisoire, un site d'accueil, le Grand Palais. Dans ce contexte, les frais engagés ont été plus importants,” explique le porte-parole du Quai d'Orsay. _ Pour tenter de justifier cette somme astronomique, Bernard Valero rappelle l’ampleur “inédite” de ce sommet avec 44 chefs d'Etat et de gouvernement et journalistes accrédités. “Par son ampleur, le caractère irrégulier des procédures suivies et son impact massif pour les finances publiques, ce sommet constituera une forme de record ”, observe la Cour des comptes. Une douche froide pour les finances publiques _ De son côté, le député apparenté socialiste René Dosière dénonce des “dépenses incroyables, insupportables et inacceptables ”. Il fustige notamment “un dîner des chefs d'Etat pour un coût de euros par personne”, et “l'installation d'une douche à l'usage du président, pour un prix de euros”. Interrogé sur la facture de cette douche, Eric Woerth a rétorqué “ce serait scandaleux si c'était vrai, mais c'est faux!.” Pour lui, la France a dépensé moins qu'initialement prévu pour assurer la présidence de l'Union européenne en 2008 et “n'a pas à rougir” de son coût. _ Selon le ministre du Budget, la somme citée par René Dosière correspond au montant total de l'aménagement du Grand Palais nécessaire à l'organisation du Sommet de l'Union de la Méditerranée, dans le cadre de la présidence de l'UE. _ Ce rapport de la cour des comptes souligne d'une manière plus générale que pendant la présidence de l’Union Européenne, la France a dépensé près de 175 millions d’euros, soit près d’un million par jour. Une facture plutôt salée, pour seulement 6 mois ! En 2000, Jacques Chirac avait dépensé 114 millions d'euros de moins. Mikaël Roparz Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers Politique Vu d'Europe Franceinfo sélectionne chaque jour des contenus issus de médias audiovisuels publics européens, membres de l’Eurovision. Ces contenus sont publiés en anglais ou en français.
dernière modification de cette page le vendredi 22 juillet 2022 1721 Les 2 €uros commémoratives Présentation de l'année 2012 30 pièces Pays / drapeaux pièces commémoratives Descriptions / Tranche / Date d'émission / Quantité ALLEMAGNE [DE] Bavière - Château de Neuschwanstein 2012 L'Allemagne, à l’occasion de la présidence de la Bavière au Bundesrat. Cette pièce est la septième d'une série de 16 pièces de 2 € commémoratives sur les Länder allemands. La représentation du château de Neuschwanstein, près de Füssen, vu de l'est, avec le portail en avant-plan, surmonté des tours et tourelles de style médiéval. Derrière le château, une vue stylisée du panorama montagneux. Sous le château, on lit le nom BAYERN Bavière. À droite, la marque d'atelier est représentée par la lettre A Berlin, D Munich, F Stuttgart, G Karlsruhe ou J Hambourg. Les initiales de l'artiste est à gauche du château. L'anneau externe de la pièce comporte les douze étoiles du drapeau européen. Entre les étoiles se trouvent, dans la partie inférieure, le millésime 2012 et, dans la partie supérieure, l'indication du pays émetteur D pour Deutschland. Gravure sur tranche janvier 2012. 30 millions de pièces émises. 10 ans de la mise en circulation des billets et des pièces en euro 2012 Voir détails communs à tous les pays en bas de page. BUNDESREPUBLIK DEUTSCHLAND Gravure sur tranche 30 millions de pièces émises. AUTRICHE [AT] 10 ans de la mise en circulation des billets et des pièces en euro 2012 Voir détails communs à tous les pays en bas de page. REPUBLIK ÖSTERREICH Gravure sur tranche 11,3 millions de pièces émises. BELGIQUE [BE] 75e anniversaire du Concours Reine Elisabeth 2012 La Belgique, pour le 75e anniversaire du Concours musical international Reine Élisabeth de Belgique. Le logo du Concours Reine Élisabeth, composé d'un double E couronné, est superposé à l’effigie de la Reine Élisabeth, tournée vers la gauche. Au-dessus de l’effigie sont indiqués les années 1937-2012. En dessous de l’effigie figure l’inscription QUEEN ELISABETH COMPETITION Concours Reine Élisabeth, entourée à gauche du différent du commissaire des monnaies, Serge Lesens, et de la marque monétaire de Bruxelles. L’indication du pays émetteur BE pour Belgique se trouve à droite de l’effigie. L'anneau externe de la pièce comporte les douze étoiles du drapeau européen. Gravure sur tranche juin 2012. 5 millions de pièces émises. 10 ans de la mise en circulation des billets et des pièces en euro 2012 Voir détails communs à tous les pays en bas de page. BE Gravure sur tranche 5 millions de pièces émises. CHYPRE [CY] 10 ans de la mise en circulation des billets et des pièces en euro 2012 Voir détails communs à tous les pays en bas de page. KYΠPO KIBRIS Gravure sur tranche 1 million de pièces émises. CITE DU VATICAN [VA] 7e Rencontre Mondiale des Familles 2012 Dessin commémoratif septième rencontre mondiale des familles Description la partie intérieure de la pièce représente une famille avec, en toile de fond, la cathédrale de Milan, qui accueillera la septième rencontre mondiale des familles. Cette rencontre est organisée tous les trois ans pour souligner le rôle de la famille dans le patrimoine commun de l’humanité, son caractère universel et sa contribution à la dimension humaine de la vie partout dans le monde. Le nom de la manifestation et de la Cité du Vatican en italien ainsi que l’année 2012 » sont inscrits autour de la scène familiale. La marque d’atelier R » se situe entre le petit garçon et sa maman. Les douze étoiles de l’Union européenne sont représentées dans l’anneau extérieur. Gravure sur tranche 16 octobre 2012. 115 000 pièces émises. ESPAGNE [ES] Patrimoine mondial de l'Unesco - cathédrale de Burgos. 2012 L'Espagne, pour commémorer la cathédrale de Burgos, patrimoine mondial de l'Unesco. La représentation de la cathédrale de Burgos. Le nom du pays émetteur ESPAÑA apparaît du côté supérieur gauche. Le millésime 2012 et la marque d'atelier apparaissent du côté droit. L’anneau extérieur de la pièce comporte les douze étoiles du drapeau européen. Gravure sur tranche mars 2012. 8 millions de pièces émises. 10 ans de la mise en circulation des billets et des pièces en euro 2012 ESPAÑA Gravure sur tranche 8 millions de pièces émises ESTONIE [EE] 10 ans de la mise en circulation des billets et des pièces en euro 2012 Voir détails communs à tous les pays en bas de page. EESTI Gravure sur tranche 2 millions de pièces émises. FINLANDE [FI] 150e anniversaire de la naissance de Helene Schjerfbeck 2012 Dessin commémoratif 150e anniversaire de la naissance de l’artiste Helene Schjerfbeck Description la partie intérieure de la pièce montre un autoportrait stylisé de l’artiste, avec son nom HELENE SCHJERFBECK », et les années de naissance et de décès 1862-1946 », inscrites verticalement, respectivement à gauche et à droite. Dans la partie inférieure de la pièce, à gauche du portrait, se trouvent la référence du pays FI », et le millésime 2012 ». La marque d’atelier est située près du bord de la partie intérieure de la pièce, juste au-dessous des dates de naissance et de décès. Les douze étoiles de l’Union européenne sont représentées dans l’anneau extérieur. Gravure sur tranche septembre 2012. 2 millions de pièces émises. 10 ans de la mise en circulation des billets et des pièces en euro 2012 Voir détails communs à tous les pays en bas de page. SUOMI FINLAND Gravure sur tranche 1,5 million de pièces émises. FRANCE [FR] Centenaire de la naissance de l'Abbé Pierre 2012 La France à l'occasion du centenaire de la naissance de l'abbé Pierre. La pièce représente un portrait de l'abbé Pierre, portant un béret, et le logo de sa fondation; y figurent la devise Et les autres?», qui était sa formule favorite pour rappeler qu'il ne faut jamais oublier d'aider autrui, les lettres RF» pour République française», ainsi que la corne d'abondance, poinçon de la Monnaie de Paris sur le côté gauche, et la fleurette, marque de l'atelier de gravure sur le côté droit. L’anneau extérieur de la pièce représente les douze étoiles du drapeau européen. Gravure sur tranche juillet 2012. 1 million de pièces émises. 10 ans de la mise en circulation des billets et des pièces en euro 2012 Voir détails communs à tous les pays en bas de page. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Gravure sur tranche 10 millions de pièces émises. GRECE [GR] 10 ans de la mise en circulation des billets et des pièces en euro 2012 Voir détails communs à tous les pays en bas de page. ΕΛΛΗΝΙΚΗ ΔΗΜΟΚΡΑΙΑ Gravure sur tranche 1 million de pièces émises. IRLANDE [IE] 10 ans de la mise en circulation des billets et des pièces en euro 2012 Voir détails communs à tous les pays en bas de page. éıre Gravure sur tranche 3 millions de pièces émises. ITALIE [IT] 100e anniversaire de la mort de Giovanni Pascoli 2012 Dessin commémoratif 100e anniversaire de la mort de Giovanni Pascoli Description la partie intérieure de la pièce montre un portrait du poète Giovanni Pascoli, figure emblématique de la littérature italienne de la fin du XIXe siècle, originaire de la Romagne. De chaque côté du portrait se trouvent les inscriptions suivantes à gauche, l’année de la mort du poète 1912 », la marque d’atelier R » et les initiales de l’artiste Maria Carmela Colaneri » ; à droite, le millésime 2012 », situé juste au-dessus du monogramme de la République italienne RI ». En bas, dans la partie intérieure de la pièce, l’inscription G. PASCOLI » forme un arc de cercle sous le portrait. Les douze étoiles de l’Union européenne sont représentées dans l’anneau extérieur. Gravure sur tranche juillet 2012. 15 millions de pièces émises. 10 ans de la mise en circulation des billets et des pièces en euro 2012 Voir détails communs à tous les pays en bas de page. REPUBBLICA ITALIANA Gravure sur tranche 15 millions de pièces émises. LUXEMBOURG [LU] Les Grands-Ducs Henri et Guillaume IV 2012 Le Luxembourg, pour le 100e anniversaire de la mort du Grand-Duc Guillaume IV. Les effigies conjointes du Grand-Duc Henri et de son aïeul le Grand-Duc Guillaume IV, tournées vers la droite, devant une vue de la ville de Luxembourg. La légende GRANDS-DUCS DE LUXEMBOURG et le millésime 2012, ainsi que la marque d'atelier et les initiales du maître, apparaissent au-dessus des effigies. Le nom HENRI apparaît sous l'effigie du grand-duc actuel et le nom GUILLAUME IV ainsi que le texte † 1912 apparaît sous l'effigie de ce dernier. L’anneau extérieur de la pièce comporte les douze étoiles du drapeau européen. Gravure sur tranche janvier 2012. 1,4 million de pièces émises. Mariage du Grand-Duc Héritier Guillaume et de Stéphanie de Lannoy 2012 Dessin commémoratif Grand-Duc Henri et Grand-Duc Guillaume IV - série consacrée à la dynastie grand-ducale Description la pièce représente, sur la gauche de la partie intérieure, l’effigie de son Altesse royale, le Grand-Duc Henri, devant celle de son grand-père, le Grand-Duc Guillaume IV, regardant tous deux vers leur gauche. Le nom HENRI » et l’inscription GUILLAUME IV † 1912 » apparaissent sous leur effigie respective. Au-dessus des portraits sont inscrits l’année d’émission, 2012 », flanquée de la marque d’atelier la baguette de Mercure sur la gauche et de la marque du graveur un voilier sur la droite, ainsi que les mots GRANDS-DUCS DE LUXEMBOURG ». La ville de Luxembourg se dessine en toile de fond. Les douze étoiles de l’Union européenne sont représentées dans l’anneau extérieur. Gravure sur tranche janvier 2012 ou 2013? à confirmer... 3. 500 000 pièces émises. 10 ans de la mise en circulation des billets et des pièces en euro 2012 Voir détails communs à tous les pays en bas de page. LËTZEBUERG Gravure sur tranche 525 000 pièces émises MALTE [MT] La majorité au Conseil des Représentants en 1887 2012 Dessin commémoratif représentation majoritaire 1887 Description créé par l’artiste maltais Gianni Bonnici, le dessin figurant dans la partie intérieure de la pièce représente une foule en liesse et, en arrière-plan, le palais du gouverneur à La Valette. Dans la partie intérieure de la pièce figurent en haut l’inscription MALTA – Majority representation 1887 » et, en bas, le millésime 2012 ». Les douze étoiles de l’Union européenne sont représentées dans l’anneau extérieur. Gravure sur tranche septembre 2012. 430 000 pièces émises. 10 ans de la mise en circulation des billets et des pièces en euro 2012 Voir détails communs à tous les pays en bas de page. MALTA Gravure sur tranche 700 000 pièces émises MONACO [MN] 500e anniversaire de la fondation de la souveraineté de Monaco 2012 Monaco, pour le 500e anniversaire de la fondation de la souveraineté de Monaco, obtenue par Lucien Ier Grimaldi. La partie interne de la pièce représente un portrait de Lucien Ier Grimaldi de profil à gauche. Les mots PRINCIPAUTÉ DE MONACO» figurent en arc de cercle au-dessus de l'effigie, le long du côté supérieur de la partie interne de la pièce, encadrés par les années 1512» et 2012». Deux détails ornementaux sont gravés au début et à la fin du texte. Dans le bas, la corne d'abondance, marque d'atelier de la Monnaie de Paris», et la fleurette», marque de l’atelier de gravure, encadrent l'effigie, respectivement, du côté gauche et du côté droit. Au-dessus de la marque d'atelier est gravée l'inscription Lucien Ier». L’anneau extérieur de la pièce représente les douze étoiles du drapeau européen. Gravure sur tranche juillet 2012. 100 000 pièces émises. PAYS-BAS [NL] 10 ans de la mise en circulation des billets et des pièces en euro 2012 Voir détails communs à tous les pays en bas de page. NEDERLAND Gravure sur tranche 3,5 millions de pièces émises. PORTUGAL [PT] Guimarães, Capitale européenne de la culture 2012 Le Portugal, pour la désignation de Guimarães comme capitale européenne de la culture 2012. La ville de Guimarães sont représentée par trois de ses symboles une représentation stylisée du roi Alphonse-Henri, de son épée et d'une partie du château de la ville. À gauche, les armoiries portugaises au dessus du nom du pays émetteur, PORTUGAL. En bas à droite, le logo de l'événement avec la mention GUIMARÃES 2012 et le nom de l'artiste JOSÉ DE GUIMARÃES. L'anneau extérieur de la pièce comporte les douze étoiles du drapeau européen. Gravure sur tranche juin 2012. 520 000 pièces émises. 10 ans de la mise en circulation des billets et des pièces en euro 2012 Voir détails communs à tous les pays en bas de page. PORTUGAL Gravure sur tranche 520 000 pièces émises. REPUBLIQUE DE SAINT MARIN [SM] 10 ans de la mise en circulation des billets et des pièces en euro 2012 Saint-Marin, pour le 10e anniversaire des billets et pièces en euros. Le signe de l'euro au centre de la pièce montre que la monnaie unique, qui s'est hissée au rang des principaux acteurs du système monétaire international ces dix dernières années, est devenue un élément particulièrement important en Europe et dans le reste du monde. Les éléments qui l'entourent symbolisent la place qu'occupe l'euro dans la vie quotidienne, dans le monde financier tour de la BCE ainsi que dans les secteurs du commerce navires, de l'industrie usines, de l'énergie et de la recherche et du développement éoliennes. Les initiales AH» de l'artiste figurent sous la représentation de la tour de la BCE. Le nom du pays émetteur SAN MARINO» apparaît dans la partie supérieure, la marque d’atelier figure à droite et la mention 2002-2012 dans la partie inférieure. L’anneau extérieur de la pièce représente les douze étoiles du drapeau européen. Gravure sur tranche mai 2012. 130 000 pièces émises. SLOVAQUIE [SK] 10 ans de la mise en circulation des billets et des pièces en euro 2012 Voir détails communs à tous les pays en bas de page. SLOVENSKO Gravure sur tranche 1 million de pièces émises. SLOVENIE [SI] 10 ans de la mise en circulation des billets et des pièces en euro 2012 Voir détails communs à tous les pays en bas de page. SLOVENIJA Gravure sur tranche 1 million de pièces émises. Emission commémorative commune Membres de la zone €uro et de l'Union Européenne [EU] 10 ans de la mise en circulation des billets et des pièces en euro 2012 La particularité de cette pièce est que son visuel à été sélectionné parmi d'autres propositions lors d'un vote un ligne par le public ! Tous les pays de l'Union européenne utilisant l'euro émettent en 2012 une pièce commémorative de 2 € pour commémorer le 10e anniversaire des billets et pièces en euros. Description la partie intérieure de la pièce, dessinée par Helmut Andexlinger - graphiste à la Monnaie autrichienne - et choisie par les citoyens et les résidents de la zone euro pour être la pièce commémorative commune en 2012, représente en son centre le monde sous la forme d’un symbole de l’euro, montrant que la monnaie unique est devenue un véritable acteur mondial au cours des dix dernières années. Les éléments périphériques symbolisent l’importance de l’euro dans la vie quotidienne représentée par une famille, le monde financier l’Eurotower, le commerce un navire, l’industrie une usine, le secteur de l’énergie et la recherche-développement deux éoliennes. Si vous regardez attentivement, vous découvrirez les initiales du graphiste, », entre le navire et l’Eurotower. Le long des bords supérieur et inférieur de la pièce apparaissent respectivement le pays d’émission et les années 2002 - 2012 ». La pièce sera émise par l’ensemble des pays de la zone euro. Les douze étoiles de l’Union européenne sont représentées dans l’anneau extérieur. Une exception existe pour le Luxembourg où la loi exige que le portrait du grand-duc figure sur toutes les pièces, le portrait de celui-ci apparaîtra donc en filigrane au milieu la pièce. Aux Pays-Bas, une loi similaire, exigeant que le chef de l’État le roi ou la reine figure sur toutes les pièces, a été modifiée pour participer à cette commémoration, cet amendement n'est valable que pour les émissions communes. La commémorative 2012 de Saint-Marin adoptera également le dessin de cette monnaie commune. Seuls Monaco et le Vatican qui ne sont pas membres de l'Union européenne ne font pas partie des pays émetteurs. Janvier 2012. 95,045 millions de pièces émises au total .
2 euros présidence francaise union européenne 2008 faute de frappe