🐆 La Culture Nous Rend Elle Plus Humaine

LaRĂ©publique dominicaine est une nation trĂšs durable car elle produit presque toutes sortes d’aliments servis au petit-dĂ©jeuner, au dĂ©jeuner et au dĂźner Ă  travers le pays. C’est le site de la plus ancienne colonie coloniale des AmĂ©riques et le premier point d’atterrissage du Nouveau Monde de Christophe Colomb en 1492. Sanscette culture, l'humain n'aurait pas pu survivre. De plus, il est vrai que la culture (dans le sens de l'Ă©ducation) rend l'homme plus humain puisqu'elle lui permet de maĂźtriser sa nature (comme des pulsions, rĂ©actions, des sentiments) mais aussi de dĂ©velopper es lavie humaine plus inventive et diversifiĂ©e que la vie animale. La libertĂ© humaine se manifeste dans cette inventivitĂ©. Cependant nous n’avons examinĂ© ici la culture que dans sa comparaison avec le monde naturel de la condition animale. Or la culture se dĂ©veloppe dans . une culture en particulier, qui a ses propres limites. Laculture fait tendre l’homme vers le bien seulement si elle le rend attentif Ă  l’autre. 1/ La culture et les Ă©changes culturelles doivent faire prendre conscience Ă  l’homme qu’il appartient Ă  une seule communautĂ© humaine. 2/ La culture doit rendre plus humain dans une acception mĂ©liorative, qualitative et non quantitative. 30Mai 17h17. certes la technique nous est aujourd'hui trĂšs favorable par le bien ĂȘtre qu'elle nous procure. un homme bien dans sa peau est libre. cependant, elle est une source d'alliĂ©nation pour nous car il nous est possible de vivre sans elle. elle est prĂ©sente dans tous nos domaine d'activitĂ©. gbachilemanninquin. Laculture rend plus humain, l'humanitĂ© comme moralitĂ© a) La culture permet de se donner des fins autres que les fins naturelles Kant, Critique de la facultĂ© de juger, §83, traduction Alain Renaut. « Si, dĂ©sormais, il faut trouver en l'homme lui-mĂȘme ce qui doit ĂȘtre, en tant que fin, accompli par sa connexion avec la nature, il peut seulement d'agir d'un bien ou d'une fin telle qu Onpeut donc dire que la culture ne nous rend pas vraiment plus humain. La notion de progrĂšs entraine un regard assez matĂ©rialisĂ© et inĂ©gal de la sociĂ©tĂ©, car ce progrĂšs n'est pas omniprĂ©sent. Le tout Ă©tant de savoir si ce progrĂšs est favorable ou non Ă  la morale. Bibliographie indicative Culture et contre-cultures Harouel, Jean-Louis (1944- . Dabord, ça, c'est bidon :-Elle nous rassemble: permet d'apaiser les instincts de violence chez l'homme => elle nous rend plus humain . Laculture nous rend elle plus humaine dans; La culture nous rend elle plus humaines et sociales; Delavenne pere et fils grand cru; Moses Ingram, actrice de la sĂ©rie "Obi-Wan Kenobi", victime du racisme de fans de "Star Wars" Alerte au plomb Ă  la Tour Eiffel : Rachida Dati demande des comptes Ă  Anne Hidalgo. C'est un projet percutant que propose Ideal Work. Si des coachings kptu2. Des profs de philo ont planchĂ© comme vous sur les sujets du bac philo. DĂ©couvrez ici le fruit de leur rĂ©flexion
 Analyse du sujet Le problĂšme qui est ici posĂ© consiste Ă  interroger des prĂ©supposĂ©s , Ă  en apprĂ©cier la validitĂ© pour Ă©ventuellement les surmonter. Le premier prĂ©supposĂ© Ă  expliciter est qu’il y aurait une nature de l’homme c’est-Ă -dire une dĂ©finition objective, finie de l’homme que la culture comme ensemble de mƓurs, de coutumes, de symboles partagĂ©s par une communautĂ© humaine donnĂ©e viendrait deuxiĂšme prĂ©supposĂ© est que la culture comme processus ferait perdre Ă  l’homme sa vraie nature pour lui donner une nouvelle forme artificielle, c’est-Ă -dire créée par l’art ou la technique il en irait ainsi de la dĂ©naturation comme d’une artificialisation Le troisiĂšme prĂ©supposĂ© , Ă  travers le concept de dĂ©naturation, consiste Ă  sous-entendre une supĂ©rioritĂ© prĂ©sumĂ©e d’une nature humaine, l’homme considĂ©rĂ© dans son essence, sur une dĂ©finition de l’homme en constante Ă©volution du fait que l’homme est un ĂȘtre historique, ancrĂ© dans le temps et l’espace. A partir de ces prĂ©supposĂ©s, il s’agit de s’interroger sur le rĂŽle et la fonction de la culturecomme processus et pas seulement comme contenu de discours et de productions intellectuelles, symboliques et artistiques dans une Ă©ventuelle dĂ©finition de l’homme comme membre d’une espĂšce et bien Ă©videmment pas comme individu sexuĂ© par opposition Ă  la femme. Ecueils Ă  Ă©viter Identifier le sujet Ă  une opposition nature-culture pour montrer comment les deux notions de nature » et culture » seraient par dĂ©finition antagonistes mais Ă  partir de quelles dĂ©finition. Confondre la culture comme processus d’acquisition de rĂšgles, de symboles linguistiques et religieux, de formes artistiques et les cultures comme rĂ©alisations spĂ©cifiques dans un temps et un espace donnĂ©s de ce processus . Lire le sujet comme s’il s’agissait de montrer au contraire la supĂ©rioritĂ© de la culture sur une dĂ©finition a priori de la nature rĂ©duite Ă  tort Ă  un Ă©tat primitif. Confondre culture et civilisation et nature et concept rousseauiste d’état de nature » qui n’est pas une donnĂ©e historique mais une fiction mĂ©thodologique, une hypothĂšse pour comprendre comment se fait l’entrĂ©e de l’homme dans la culture. Enjeux du sujet Il est demandĂ© une rĂ©flexion sur ce que vaudrait une dĂ©finition de la nature de l’homme par rapport au processus de formation ou d’acquisition d’une culture. Reformulation possible du sujet le processus de formation, d’acquisition de connaissances, d’adaptation Ă  un environnement social, symbolique, artistique est-il facteur de dĂ©perdition de ce qui dĂ©finit l’homme ? L’entrĂ©e dans la culture se paie-t-elle d’une perte des caractĂ©ristiques de l’ĂȘtre humain ou rĂ©vĂšle-t-il au contraire pleinement son humanitĂ© ? La nature de l’homme ne consiste-t-elle pas Ă  ne pas en avoir , Ă  ne pas ĂȘtre assignĂ©e Ă  une dĂ©finition prĂ©supposĂ©e ? Proposition de plan Les actes de barbarie qu’a connus le XXĂš siĂšcle Ă  travers les totalitarismes et les gĂ©nocides nazis et communistes peuvent Ă  bon droit nous faire douter des bienfaits de la culture ou de la civilisation. Comment expliquer que ces atrocitĂ©s qui remettent en cause l’idĂ©e mĂȘme d’humanitĂ© , au point qu’elles sont l’objet de qualifications pĂ©nales imprescriptibles, les crimes contre l’humanitĂ© », aient Ă©tĂ© commises par des nations , allemande et russe, qui pouvaient se prĂ©valoir d’une longue et riche culture » ? La culture dĂ©nature-t-elle l’homme en lui ĂŽtant ce qui le caractĂ©rise, en le faisant entrer dans la barbarie et l’inhumanitĂ© ? Mais qu’entend-on par la culture » ? est-elle identiques aux cultures comme rĂ©alisations spĂ©cifiques du processus d’apprentissage de rĂšgles, de mƓurs, de langues et de savoirs qu’on peut appeler la culture ? Peut-on proposer une dĂ©finition prĂ©alable de la nature » de l’homme que la dĂ©marche d’acculturation viendrait ruiner ou faire disparaĂźtre ? Si la culture dĂ©nature l’homme, c’est qu’il est possible de produire une dĂ©finition satisfaisante de ce qui fait l’humanitĂ© de l’homme I. Or, la nature de l’homme comme ĂȘtre historique et perfectible signifie que la dĂ©finition prĂ©sumĂ©e d’une nature humaine antĂ©rieure Ă  la culture et en principe diffĂ©rente n’est pas soutenable. Loin de dĂ©naturer l’homme, la culture le rĂ©vĂšle Ă  sa vĂ©ritable nature qui est de ne pas ĂȘtre rĂ©ductible Ă  une dĂ©finition objective mais d’ĂȘtre un ĂȘtre libre, contingent, capable aussi bien de se perfectionner que de produire les conditions de sa destruction. II I. Est-il possible de produire une dĂ©finition satisfaisante de l’homme que la culture viendrait faire disparaĂźtre ? A. La recherche de caractĂ©ristiques essentielles de l’homme a la tentative des philosophies mĂ©diĂ©vales scolastiques Les philosophes du Moyen-Age hĂ©ritiers d’Aristote ont tentĂ© de produire une dĂ©finition de la nature humaine » qui possĂšde les caractĂ©ristiques d’une dĂ©finition recherche de critĂšres objectifs, de qualitĂ©s irrĂ©ductibles Ă  l’objet Ă  dĂ©finir, de marques substantielles nĂ©cessaires, prĂ©visibles et universelles. Voir la querelle au Moyen-Age des universaux » pour qui l’homme peut ĂȘtre apprĂ©hendĂ© par des catĂ©gories universelles , gĂ©nĂ©rales indĂ©pendantes des hommes » qui n’en sont que des exemplaires . La nature de l’homme est ainsi d’ĂȘtre un animal raisonnable b les limites d’une dĂ©finition de la nature humaine » AbĂ©lard, philosophe nominaliste » au XIIĂš siĂšcle montre qu’il n’ya que des individus, des hommes » qui possĂšdent la forme de l’humanitĂ©. De mĂȘme, Descartes dans la deuxiĂšme des MĂ©ditations mĂ©taphysiques rejette la dĂ©finition de l’homme comme animal raisonnable » car il faudrait aprĂšs rechercher ce que c’est qu’animal, ce que c’est que raisonnable, et ainsi d’une seule question nous tomberions en une infinitĂ© d’autres plus difficiles et embarrassĂ©es » B. La dĂ©finition prĂ©sumĂ©e de l’homme suppose que la dĂ©naturation par la culture soit artificialisation l’homme cultivĂ© serait une homme artificiel » a la tentation de confondre dĂ©finition de l’homme et dĂ©finition d’un objet DĂ©finir la nature de l’homme autrement dit son essence suppose qu’on puisse donner de l’homme une dĂ©finition immuable, qui en saisisse les caractĂ©ristiques, la substance, comme on dĂ©finit un objet mathĂ©matique un triangle comme une figure gĂ©omĂ©trique Ă  trois cĂŽtĂ©s. b tentation de confondre nature de l’homme et homme Ă  l’état de nature Si la culture dĂ©nature l’homme, c’est qu’il y aurait un processus par lequel l’homme sortirait » d’un Ă©tat, l’état de nature pour entrer » dans l’état cultive. Un tel Ă©tat est-il historique ? l’homme naturel serait-il un homme primitif, prĂ©historique ? Rousseau, dans le Discours sur l’origine et les fondement de l’inĂ©galitĂ© parmi les hommes, construit une hypothĂšse de travail, une supposition pour comprendre comment se construit la culture en lien avec la fondation d’une sociĂ©tĂ© et ne donne aucune rĂ©fĂ©rence historique Ă  l’état de nature » dans lequel serait l’homme avant » la culture. II. Loin de dĂ©naturer l’homme, la culture le rĂ©vĂšle Ă  sa vĂ©ritable nature d’ĂȘtre contingent et historique A. La culture est possible comme processus de formation de l’homme du fait qu’il est perfectible a la perfectibilitĂ©, condition de la rĂ©alisation continue de la nature de l’homme Rousseau, dans le Discours sur l’origine
, distingue l’homme de l’animal Ă  travers le concept de perfectibilitĂ©, facultĂ© qui, Ă  l’aide des circonstances, dĂ©veloppe successivement toutes les autres, et rĂ©side parmi nous tant dans l’espĂšce que dans l’individu, au lieu qu’un animal est, au bout de quelque mois, ce qu’il sera toute sa vie. » b la nature de l’homme est d’ĂȘtre inscrit dans le temps et la culture est bien ce dĂ©veloppement de sa nature dans le temps et l’espace La raison se perfectionne comme les passions au contact du monde et des autres et le processus d’humanisation et de formation au sens allemand de Bildung suppose un ĂȘtre temporel et historique Cf. Kant, RĂ©flexions sur l’éducation B. La vĂ©ritable nature de l’homme est de ne pas en avoir, d’ĂȘtre par la culture l’auteur de ce qu’il est comme de ce qu’il refuse Ă  ĂȘtre a l’ambivalence de la culture L’humanisation est possible par la nature de l’homme d’ĂȘtre contingent et non nĂ©cessaire comme une idĂ©alitĂ© mathĂ©matique dont on conçoit une dĂ©finition Le processus de formation ou de culture concerne l’individu inscrit dans une histoire et la tragĂ©die de l’histoire vient de ce qu’il est possible de produire de l’humainitĂ© comme de l’inhumanitĂ©. cla chute dans la barbarie comme dĂ©naturation de l’humanitĂ©, au sens d’une perte de la valeur de l’homme appelĂ© Ă  se cultiver et Ă  construire une culture cf. les rĂ©flexions d’ sur Les origines du totalitarisme et Levi-Strauss dans Race et histoire c’est l’hĂ©gĂ©monie d’une culture sur une autre et le prĂ©supposĂ© d’une nature » humaine identifiĂ©e Ă  la race qui dĂ©nature l’homme par nature ĂȘtre perfectible mais aussi capable de dĂ©figurer et de se dĂ©figurer dans la banalitĂ© du mal » Arendt Conclusion Se demander si la culture dĂ©nature l’homme, c’est donc interroger la possibilitĂ© et les risques d’une dĂ©finition stable et identique de l’homme par rapport Ă  laquelle le risque d’exclusion ou d’extermination d’un non-homme » est possible . La dignitĂ© comme le tragique de l’humanitĂ© de l’homme viennent de ce qu’il est toujours appelĂ© Ă  respecter la dignitĂ© et l’humanitĂ© en lui et en l’autre comme il est capable de les nier. Sujet de dissertation n° 2 Peut-on avoir raison contre les faits ? Analyse du sujet Le libellĂ© du sujet est volontairement vague dans sa formulation , ce qui nĂ©cessite un travail d’explicitation des termes et d’élucidation prĂ©cise du sujet. La formulation en peut-on ? » requiert une distinction entre deux sens de l’expression est-il possible de ?
 » , ce qui pose une question de fait et a-t-on le droit de ?
est-il lĂ©gitime de ?
 » ce qui pose une question de droit. De la mĂȘme façon, les faits » renvoie Ă  une diversitĂ© de types de faits possible les faits comme donnĂ©es immĂ©diates de l’expĂ©rience commune, les faits historiques, les faits scientifiques pour ne reprendre que quelques types de faits. Quant Ă  l’expression , avoir raison », elle suppose que l’on se pose la question du rapport Ă  la vĂ©ritĂ© Ă  travers un jugement la question est de savoir Ă  quelles conditions ĂȘtre dans la vrai, ne pas se tromper et si les faits peuvent par eux-mĂȘmes ĂȘtre critĂšres de vĂ©ritĂ© et produire de la vĂ©ritĂ© par leur seule prĂ©sence .Ecueils Ă  Ă©viter Ce type de sujet nĂ©cessite un vĂ©ritable travail approfondi de dĂ©finition et de distinction conceptuelle et le risque majeur est de traiter le sujet en confondant les types de faits, en ne dĂ©finissant pas assez prĂ©cisĂ©ment ce que signifie et Ă  quelles conditions on peut avoir raison ».Enjeux du sujet Le problĂšme Ă  aborder et Ă  identifier ici consiste Ă  se demander s’il est possible en droit de produire un jugement vrai contre et malgrĂ© l’apparente Ă©vidence des faits. Le prĂ©supposĂ© ici est que pour le sens commun, le fait , comme dans l’expression c’est un fait », ne suppose aucune contestation, comme s’il s’imposait par lui-mĂȘme et de lui-mĂȘme. Il va donc falloir interroger le pouvoir de conviction ou de persuasion des faits sur quoi repose-t-il ? la vĂ©ritĂ© des faits n’est-elle pas une pseudo-vĂ©ritĂ© , une vĂ©ritĂ© trompeuse ? Mais de quel fait parle-t-on ? un fait est-il donnĂ© ou construit ? Et la vĂ©ritĂ© est-elle appliquĂ©e Ă  un jugement ou Ă  une expĂ©rience, une perception Ă©vidente ? A qui les faits » pourraient-ils donner tort ? Ă  l’opinion , Ă  la perception commune, Ă  la recherche scientifique ? Proposition de plan Les faits sont tĂȘtus » disait LĂ©nine, entendant par lĂ  que les dĂ©cisions ou actions humaines devaient prendre en compte des rĂ©alitĂ©s naturelles et historiques sans espĂ©rer pouvoir les modifier ou les remettre en cause. Est-ce Ă  dire que les faits nous donnent toujours tort ou peut-on avoir raison contre les faits » ? Il faut d’abord s’entendre sur ce que l’on entend par faits » car l’expression est trop large pour ĂȘtre satisfaisante s’agit-il des faits bruts, des donnĂ©es naturelles ou matĂ©rielles, des faits empiriques, des faits expĂ©rimentaux ou scientifiques ou encore des faits historiques ? D’autre part, avoir raison » signifie-t-il croire dĂ©tenir une vĂ©ritĂ© conçue comme opinion vraie ou construire un jugement vrai par la raison ou l’entendement ? Nous verrons donc Ă  quelles conditions les faits, dans leur apparente rĂ©alitĂ© immĂ©diate, dans leur empirisme, paraissent s’imposer Ă  la raison I pour mieux distinguer de quels types de faits il s’agit et montrer que ces faits bruts ne peuvent produire par eux-mĂȘmes de vĂ©ritĂ© et que les faits qui permettent d’avoir raison contre les faits » immĂ©diats sont les faits scientifiques qui sont la base d’un jugement vrai II. I. Les faits dans leur apparente rĂ©alitĂ© immĂ©diate paraissent s’imposer Ă  la raison contrainte de les reconnaĂźtre A. Les faits comme donnĂ©es empiriques possĂšdent une Ă©vidence immĂ©diate a c’est un fait » c’est-Ă -dire cela s’impose comme donnĂ©e brute indiscutable Le sens commun attribue au fait une Ă©vidence telle qu’elle ne peut ĂȘtre remise en cause, parce qu’elle renvoie Ă  ce qui est immĂ©diatement perçu sans ĂȘtre abstrait ou Ă©laborĂ© intellectuellement. Le fait se constate comme tel, tautologiquement, sans que l’opinion s’interroge sur sa vĂ©ritĂ© ni sa nature est-ce synonyme d’un phĂ©nomĂšne naturel, d’une donnĂ©e d’ l’expĂ©rience commune, d’une perception , d’une sensation partagĂ©e ?
. b les faits comme rĂ©alitĂ© perçue et vĂ©cue semblent au point de dĂ©part du travail de connaissance Toute connaissance part de l’expĂ©rience affirme Hume dans l’EnquĂȘte sur l’entendement humain et rien donc ne peut la remettre en cause. Sans les faits, pas de vĂ©ritĂ© scientifique possible car ils sont des donnĂ©es de l’expĂ©rience par laquelle je saisis le monde. Je ne peux donc avoir raison contre les faits car ce sont les faits empiriques qui sont Ă  la base de la connaissance vraie. B. les faits me donnent raison » ou comment les faits sont la preuve de ma vĂ©ritĂ© » a les faits d’expĂ©rience qui entendent valoir comme preuves Le rapport au vrai se confond avec la saisie immĂ©diate du rĂ©el par la perception. Cf . le philosophe anglais Berkeley pour qui ĂȘtre, c’est ĂȘtre perçu ». Parce que les idĂ©es seraient subjectives et Ă©laborĂ©es diffĂ©remment selon chacun, lĂ  oĂč les faits seraient immĂ©diatement perceptibles, les faits seraient en eux-mĂȘmes critĂšres de vĂ©ritĂ©. Les faits ne pourraient avoir tort. b avoir raison Ă  partir des faits et grĂące aux faits suppose une vĂ©ritĂ© subjective possible produite Ă  partir de faits non interrogĂ©s Ce sont des faits indiscutables qui me donnent raison est-ce pour autant possible qu’une vĂ©ritĂ© soit personnelle et impossible Ă  prouver ou Ă  remettre en cause ? Si les faits renvoient Ă  la perception de donnĂ©es brutes, la raison n’a-t-elle aucun rĂŽle dans la recherche de la vĂ©ritĂ© ? II. La distinction entre faits empiriques immĂ©diats et faits scientifiques est nĂ©cessaire pour comprendre comment avoir raison contre les premiers faits empiriques grĂące aux seconds faits scientifiques A. Les conditions de construction d’un fait scientifique a l’opinion ne pense pas », elle est un obstacle Ă  la connaissance » des faits scientifiques qui sont construits par la raison Les faits scientifiques s’opposent aux faits empiriques, d’expĂ©rience car ils sont le fruit d’un questionnement sur les faits immĂ©diatement perçus. Les faits bruts sont trompeurs, me donnent tort en me faisant commettre des erreurs car je confonds ce que je perçois avec ce qui est, ce qui me semble vrai avec ce qui est vrai, ce que je crois par opinion avec ce que je juge par raison. b en science, rien n’est donnĂ©, tout est construit » Bachelard Dans La formation de l’esprit scientifique, Gaston Bachelard montre qu’avoir raison , c’est produire un jugement en renversant l’opinion, c’est-Ă -dire construire par l’entendement des faits qui viennent expliquer et Ă©tayer une hypothĂšse scientifique. On ne peut avoir raison en suivant des faits non interrogĂ©s ni construits car avoir raison, c’est construire un jugement sur des faits vĂ©rifiables et vĂ©rifiĂ©s. B. Avoir raison contre les faits, c’est donc bien construire un jugement vrai en remettant en cause les faits bruts au profit de la construction de faits expĂ©rimentaux ou scientifiques qui valident une hypothĂšse a la construction de la connaissance vraie par la dĂ©marche expĂ©rimentale renverser les faits bruts pour Ă©laborer des faits scientifiques facteurs de vĂ©ritĂ© la dĂ©marche scientifique qui permet d’avoir raison » c’ est-Ă -dire d’ĂȘtre dans le vrai suppose une dĂ©marche en trois Ă©tapes le fait polĂ©mique ou fait-problĂšme qui amĂšne Ă  s’interroger sur la non-coincidence entre ce qui est observĂ© et ce que la thĂ©orie jusque lĂ  admise acceptait comme vrai, l’élaboration rationnelle d’une hypothĂšse explicative et la validation ou invalidation de cette hypothĂšse par la fabrication d’un fait expĂ©rimental. b les faits donnent raison Ă  une hypothĂšse d’intelligibilitĂ© Ă  l’issue d’une mĂ©thode ou dĂ©marche scientifique. Avoir raison contre les faits revient donc Ă  donner tort aux faits d’expĂ©rience immĂ©diate, d’opinion, remis en cause par le questionnement de la dĂ©marche scientifique. Conclusion Il est possible en droit d’avoir raison contre les faits et c’est mĂȘme ce qui caractĂ©rise la dĂ©marche scientifique si l’on comprend que les faits sur lequel repose un jugement vrai sont des faits construits rationnellement, par une mĂ©thode de vĂ©rification d’hypothĂšses prĂ©alables. Mieux vaut donc avoir raison contre les faits empiriques, donnĂ©s, immĂ©diats que tort en se fiant Ă  ces faits non-questionnĂ©s et donc trompeurs. Sujet n° 3 commentaire de texte – Extrait des PensĂ©es de Pascal ProblĂšme posĂ© par le texte Pascal, philosophe et scientifique du XVIIe siĂšcle, auteur des PensĂ©es, un recueil constituĂ© aprĂšs sa mort Ă  partir de liasses Ă©parses destinĂ© Ă  montrer la misĂšre de l’homme sans Dieu » pour mieux appeler Ă  la conversion , cherche Ă  penser ici le lien entre les hommes construit par l’intĂ©rĂȘt et donc Ă©loignĂ© de la vĂ©ritĂ©. Peut-on avoir entre humains des relations authentiques, dĂ©sintĂ©ressĂ©es, marquĂ©es du sceau de la vĂ©ritĂ© ? Sinon, comment comprendre que la vĂ©ritĂ© ne soit pas bonne et utile Ă  dire ?Construction du texte Le texte est articulĂ© en quatre parties 8 Pascal rĂ©flĂ©chit au rapport entre la situation sociale de chacun, la fortune » inversement proportionnelle Ă  une relation vraie entre les hommes plus les hommes ont des postes socialement Ă©levĂ©s et considĂ©rables – Pascal est l’auteur des Trois discours sur la condition des grands- moins ils recherchent la vĂ©ritĂ© dans leurs relations intersubjectives mais aussi moins leurs subordonnĂ©s cherchent Ă  avoir avec eux des relations sincĂšres. gĂ©nĂ©ralisation de l’analyse Ă  toutes les conditions sociales les rapports intĂ©ressĂ©s entre les hommes sont supĂ©rieurs aux relations authentiques et sincĂšres . ce n’est pas seulement les rapports de pouvoir qui instaurent l’hypocrisie mais l’ensemble de la vie humaine , de la vie sociale et affective relations amicales qui est fondĂ©e sur la tromperie car en dernier lieu, l’égoĂŻsme l’emporte . l’analyse de la tromperie dans les relations humaine renvoie Ă  une dĂ©termination anthropologique la nature de l’homme aprĂšs le pĂ©chĂ© originel est fondĂ©e sur l’injustice, le mensonge Ă  soi-mĂȘme et aux autres car l’intĂ©rĂȘt l’emporte sur toute recherche du vrai. Quelques questions Ă  mettre en valeur dans le texte Comment comprendre que l’amour-propre et l’intĂ©rĂȘt gouvernent les relations humaines ? n’y a-t-il pas de place pour des sentiments moraux fondĂ©s sur la reconnaissance d’autrui dans sa dignitĂ© ? commenter dans la premiĂšre partie la logique de l’intĂ©rĂȘt individuel utile », dĂ©savantageux », les princes aiment mieux
 », avantage » . Peut-on se faire aimer des autres sur un malentendu en fait, nous les haĂŻssons et une sociĂ©tĂ© est-elle constituĂ©e dans la durĂ©e sur l’hypocrisie sans risque de conflit ? En quoi l’analyse de Pascal s’explique-t-elle par son approche chrĂ©tienne de l’homme misĂ©rable » tant qu’il n’a pas Ă©tĂ© rachetĂ© et sauvĂ© par la foi ? Peut-il y avoir un refus dĂ©libĂ©rĂ© de dire et de reconnaĂźtre la vĂ©ritĂ© ? Pour plus de rĂ©visions, s’abonner au magazine Phosphore Guides. Avis du professeur Il s'agit vĂ©ritablement d'un sujet qui demande une grande maturitĂ©. Une grande maturitĂ© de rĂ©flexion et indubitablement des connaissances historiques prĂ©cises. On ne peut pas s'en tenir Ă  des gĂ©nĂ©ralitĂ©s, ce qui reprĂ©sente un risque Ă©vident de la question. LE SUJET ET SON CORRIGE Le sujet et le corrigĂ© portant sur le Bac L - La culture nous rend-elle plus humain ? est en cours de publication. 2022 Copyright France-examen - Reproduction sur support Ă©lectronique interdite On considĂšre souvent certains soldats comme des sauvages ou des barbares. On pense ainsi que c’est la culture qui nous humanise, autrement dit qui nous rendrait plus humains. Toutefois, la cruautĂ© use des outils de la culture. Aussi, y a-t-il un sens qui fait que la culture nous rend plus humains ? Elle nous rend simplement humain car sans elle nous sommes des animaux ; elle nous rend plus humain lorsqu’elle est ouverte et universelle ; et nous rend plus humain quand elle Ă©duque en nous la moralitĂ©. Seule la culture permet Ă  l’homme de dĂ©velopper les aptitudes qui amĂšnent Ă  le qualifier d’humain. Il doit apprendre Ă  trouver sa nourriture avec des armes ou des outils, il doit apprendre qui il peut Ă©pouser, etc. Par culture on entend tout ce dont nous hĂ©ritons en l’acquĂ©rant, par imitation ou bien par un apprentissage dĂ©terminĂ©. Sans culture, l’homme n’est mĂȘme pas un animal faute d’instincts qui lui dictent ses conduites pour vivre. Or, il y a diverses cultures. Chacune dĂ©finit une humanitĂ© de sorte que cela n’a pas de sens de dire que la culture nous rend plus humains. On peut alors dire avec Merleau-Ponty dans la PhĂ©nomĂ©nologie de la perception 1945 que tout en l’homme est naturel et culturel de sorte qu’il n’y a pas de norme de l’humain qui serait en quelque sorte un naturel qu’il aurait Ă  exprimer. Cependant, on reprend des conduites de certaines cultures pour enrichir la sienne et on en rejette d’autres comme le cannibalisme. N’y a-t-il pas une culture unique qui rend l’homme plus humain ? En effet, au fur et Ă  mesure que les hommes inventent des savoirs, des savoir-faire etc., certains d’entre eux amĂ©liorent l’existence humaine. C’est vrai pour les techniques. Une hache de fer est bien meilleure qu’une hache de pierre et une machine-outil est encore plus efficace. Mais c’est vrai Ă©galement des connaissances, voire de la justice. Les Anciens admettaient l’esclavage que nous rejetons car il est contraire Ă  l’idĂ©e du genre humain que nous nous faisons. Le cannibalisme disparaĂźt. Aussi, sont-ce des cultures qui se veulent exclusives, qui prĂŽnent la violence, qui amĂšnent certains hommes Ă  ĂȘtre inhumains, c’est-Ă -dire Ă  ĂȘtre cruels vis-Ă -vis d’autres hommes pour satisfaire leurs dĂ©sirs au dĂ©pend des autres, voire pour satisfaire leur dĂ©sir de cruautĂ©. Jamais un animal ne torture en connaissance de cause un membre de son espĂšce. Nombre de cultures humaines la pratiquent comme les anciens Iroquois avec leurs prisonniers ou les AztĂšques avec leurs sacrifices humains. On peut donc avec Kant dans son TraitĂ© de pĂ©dagogie parler d’un progrĂšs dans l’éducation qui permet Ă  la culture comme connaissance de fonder la discipline comme amĂ©lioration par l’homme de ses dĂ©sirs. NĂ©anmoins, si les dĂ©sirs des hommes les poussent Ă  s’affronter, cela semble justement dĂ©pendre du dĂ©veloppement de la culture qui oppose les hommes et les rend inhumains ? Or, ce que la culture peut faire, rendre les hommes inhumains, ne peut-elle pas le faire autrement et les rendre plus humains ? On ne peut nier que la guerre est un phĂ©nomĂšne culturel. Elle oppose des groupes qui ne sont pas toujours de cultures diffĂ©rentes, comme les Français et les Espagnols au XVII°. Si elle a une origine culturelle, c’est parce qu’elle prend sa source dans les dĂ©sirs des hommes qui sont illimitĂ©s. Rousseau, dans le Discours sur l’origine et les fondements de l’inĂ©galitĂ© parmi les hommes 1755, attribue Ă  certains progrĂšs de la technique le dĂ©veloppement de la misĂšre et de l’esclavage, c’est-Ă -dire lorsqu’elle implique la dĂ©pendance des hommes les uns des autres, ce qui arrive avec la mĂ©tallurgie et l’agriculture. Comme c’est la culture qui façonne les dĂ©sirs humains, l’accroissement de ceux-ci rend les hommes inhumains au sens de cruels. Pour sa part LucrĂšce dans De la nature imagine que le premier qui se recouvrit d’une peau de bĂȘte fut assassinĂ© par les autres pour le dĂ©pouiller. Mais en rĂ©alitĂ©, c’est Ă  la culture de tourner vers l’humain ce qui en elle est potentiellement inhumain. C’est qu’en effet, c’est plutĂŽt un dĂ©faut de culture au sens d’une Ă©ducation morale qui fait qu’on en reste aux dĂ©sirs suscitĂ©s par la culture au sens de l’hĂ©ritage. La culture qui consiste Ă  prendre soin de soi et non Ă  recevoir passivement les inventions des autres, conduit bien plutĂŽt par la rĂ©flexion qu’elle suscite Ă  ne pas tomber dans le piĂšge des dĂ©sirs infinis et vains et Ă  se limiter pour vivre le plus harmonieusement possible. Disons donc qu’au problĂšme de savoir s’il y avait un sens Ă  penser que la culture nous rend plus humains, nous avons vu que la diversitĂ© des cultures entendues comme inventions de façons d’ĂȘtre qu’on hĂ©rite, ne permet pas de l’affirmer. Par contre, la culture, dans la mesure oĂč elle est ouverte, rend plus humain que celles qui font des autres de simples objets. Encore faut-il qu’elle soit l’Ɠuvre de l’individu prenant activement soin de lui-mĂȘme, conformĂ©ment Ă  l’étymologie latine du mot.

la culture nous rend elle plus humaine